Augmentez votre richesse intérieure
Regarder la télévision n’est pas mon occupation favorite, même si je suis une dévoreuse de séries américaines. Pourtant, à chaque fois que je tombe sur des slogans publicitaires, je suis étonnée par l’usage qu’ils font de nos faux espoirs.
« Je suis d’humeur à conquérir le monde ! »
« You can »
« Un signe extérieur d’une richesse intérieure »
« La vie est une question de priorité »
« À vous d’inventer la vie qui va avec »
Si je n’étais pas devant mon poste, je pourrais croire que je suis entrain de parcourir un livre sur le thème de la visualisation positive ! ça y est, les publicitaires s’emparent du développement personnel pour vendre leurs produits…
À l’aide de slogans prometteurs, ils nous poussent à penser, à sentir même qu’en se portant acquéreur d’une voiture, ou d’un nouvel appareil photo, notre vie va changer… Notre richesse intérieure va augmenter !
Je suis bien certaine que personne ici ne se laisse berner par de telles affirmations, mais…
Les faux espoirs n’ont pas besoin des publicitaires pour faire des dégâts.
Ce sont toutes nos espérances d’enfants englouties par le refoulement qui refont surface sous la forme de :
« Quand j’aurai telle voiture, ça ira mieux »
« Quand je serai propriétaire de ma maison, je serai plus heureux »
« Si je travaille encore plus dur, mon patron va me garder dans l’entreprise »
« Si je me sacrifie pour eux, mes enfants m’aimeront »
Le faux espoir est caractérisé par un besoin urgent.
Une fois comblé, ce dernier nous procure un soulagement provisoire, le problème refait alors surface. C’est dire que nous déployons parfois beaucoup d’énergie dans le but de satisfaire des besoins de l’enfant que nous avons été.
« Si j’arrive à connaître les attentes de mes parents, je pourrai les satisfaire et mes besoins seront alors comblés ».
Nous avons ressenti une douleur intense, et menaçante lorsque nous étions petits et que nos attentes étaient déçues, pour éviter cela, nous avons échafaudé une sorte de système de défense dont les faux espoirs faisaient partie intégrante.
Malheureusement, ces besoins ne peuvent plus être comblés, et nous avons à faire un travail de deuil. En cherchant à avoir conscience des faux espoirs qui se manifestent dans nos vies, en cessant de combler les besoins qui y sont associés pour ressentir la blessure ancienne du petit enfant, celle que nous n’avons pas pu ressentir, car nous nous sentions menacés dans notre survie même. Ce travail peut se faire en compagnie d’un thérapeute.
Ce travail est passionnant, mais très difficile à mettre en œuvre ! Devenir plus conscient de nos motivations nous évite de tomber dans le piège de nos anciennes blessures, et nous permet de récupérer notre vie. Nous étions tout simplement parfaits au moment de notre naissance, et nos enfants le sont également ! Voilà encore un bout de chemin à parcourir vers plus de richesse intérieure, celle qui ne dépend d’aucun facteur extérieur, mais de nous-mêmes !
Bonne route !
Inscrivez-vous à la newsletter !
Ne manquez plus aucune information !